Suisse : L’UDC présente un plan corsé en 10 points

Le premier parti de Suisse poursuit sur sa lancée en présentant mardi une série d’exigences contre la «mégalomanie verte».

Le chef du groupe UDC aux Chambres fédérales, Thomas Aeschi (UDC/ZG), a fort à faire pour dénoncer la politique de «centre-gauche» du Conseil fédéral.

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Il s’intitule «Plan en 10 points contre la mégalomanie verte après les désastreuses élections climatiques». L’UDC a présenté ce matin un document, où il réunit ses principales exigences du moment. Après une session de printemps, où elle a échoué entraîner avec elle une majorité du Parlement contre la loi Covid-19, le ton demeure très agressif.

Le premier parti de Suisse poursuit dans la veine qu’il suit depuis quelques mois: «Le bilan après un tiers de la période législative 2019-2023 est désastreux: la mégalomanie verte et la politique Covid-19 irresponsable du Conseil fédéral empoisonnent la Suisse» ou encore: «La législature en cours sera de loin la plus chère de l’histoire de la Confédération. Les vainqueurs des «élections climatiques» du 20 octobre 2019 sont les responsables de ce record peu glorieux. Avec le soutien bienveillant d’un centre politique désorienté, les socialistes rouges et verts poussent la Suisse à la ruine politique et financière».

Les dix points se déclinent donc ainsi:

• Halte à la ruineuse politique de confinement!

• Loi sur le CO2: stopper dans l’urne cette folie coûtant des milliards.

• Combattre les projets climatiques nuisibles du PS et des Verts

• Enterrer l’accord-cadre – non à une adhésion insidieuse à l’UE

• Non au Pacte de l’ONU sur les migrations, revoir le statut des réfugiés

• Réformer la prévoyance vieillesse, âge de la retraite à 65 ans pour tous

• NON à des médias financés par l’État

• Non à un égalitarisme imposé d’en haut

• Lier le salaire des parlementaires à la discipline de dépenses

• Donner des ailes aux arts et métiers, décharger les citoyens

5200 francs en moins pour les parlementaires?

L’UDC s’en prend notamment à une proposition de la socialiste Franziska Roth (PS/SO) de permettre aux travailleurs exerçant un mandat politique officiel d’obtenir un congé payé de 10 jours de travail par an pour l’exercice de cette fonction. «Toucher quelque 120 000 francs par an pour trois mois de session ne suffit pas à cette socialiste avide d’argent. Elle veut que de surcroît les contribuables lui paient des vacances», écrit l’UDC, qui dit vouloir «combattre la mentalité de self-service de la classe politique et défendre le système de milice suisse qui a fait la preuve de son efficacité». Enfin, elle propose de réduire la part fixe du salaire des parlementaires de 20% durant la période du Covid-19, soit de 26 000 francs à 20 800 francs.