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Résistances et Libertés
26 novembre 2020

Suède : Pédophilie Un migrant syrien viole une fillette . Il n’est pas expulsé et est condamné à un an et demi de prison.

Abed-Alrazzaq-Dib-Darwich-Alhamo-448x293

 

Un citoyen syrien a été condamné à 1 an et 2 mois de prison et à l'expulsion après avoir emmené une fille de 12 ans dans une résidence pour migrants où il l'a ensuite violée. A présent, le tribunal « suppose » qu’il y aura des obstacles à l’application de la loi.

C'est le 6 août qu'une fillette de douze ans a accompagné une amie (un an plus âgée qu'elle),  pour rencontrer un migrant au Täby Centrum [NDLR : un centre commercial], dans le nord du Grand Stockholm. L'amie de la fille avait pris contact avec le Syrien Abed Alrazzaq Dib Darwich Alhamo, âgé de 19 ans, via la plate-forme de médias sociaux Snapchat.

Là, Abed a fait semblant de s'appeler "Adam". Après la première rencontre entre les trois personnes, il a été décidé de se voir le lendemain, mais dans la ville de Åkersberga.

Migrant criminel

Elles ont pris le train pour Åkersberga où elle ont rencontré Abed. Ce qu'elles ne savaient pas, c'est qu'après son arrivée en Suède en 2017, il avait été condamné pour vol qualifié et voies de fait à une peine avec sursis avec travaux d'intérêt général de 160 heures. Et la même année, il a également été accusé d'une autre agression, mais les preuves ont été jugées insuffisantes pour une condamnation.

Abed a emmené les filles dans le logement pour migrants où il séjourne. [...] Les filles ont eu un mauvais pressentiment lorsque les migrants ont commencé à se parler en arabe et à leur jeter des coups d'œil. Soudain, l'ami d'Abed est sorti pour fumer et a emmené l'amie de la fillette de 12 ans avec lui.

Abed en a alors profité pour verrouiller la porte et baisser les stores de la chambre dans laquelle ils logeaient. Puis il a forcé la fille à se déshabiller. Il ressort de son témoignage qu'elle s'y est opposée et a clairement indiqué qu'elle n'avait que 12 ans.

Mais alors qu'elle essayait de sortir, Abed la retenue par les poignets. Il a ensuite procédé à un viol vaginal dans la chambre. La jeune fille témoigne que le téléphone d'Abed a sonné à plusieurs reprises pendant l'agression.

L’amie de la jeune fille de 12 ans a raconté à la police que l’autre migrant qui était sorti fumer a commencé à appeler Abed alors qu’ils étaient sur le chemin du retour. Mais la porte de la chambre d’Abed était verrouillée et un instant plus tard, la jeune fille (de 12 ans) est sortie et avait l’air dévastée.

[...]

Lors d'un interrogatoire de la police avec la mère de la fillette de 12 ans, celle-ci raconte comment Abed aurait menacé sa fille afin qu'elle ne parle ni à ses parents ni à la police car elle serait alors «frappée violemment». Pour des raisons inconnues, Abed n'a pas été accusé de voies de fait devant le tribunal.

Selon la jeune fille, [...] Abed a fait comprendre à la fillette de 12 ans qu'il faisait ce qu'il voulait.

Tribunal de district réduit la peine

Abed a été arrêté par la police et a admis qu’ils avaient eu des rapports sexuels, mais il a affirmé que c’était « volontaire ». En outre, Abed a déclaré qu’il ne connaissait pas l'âge de la fille. Les deux filles contestent son affirmation.

Le tribunal a estimé que l’emprisonnement d’un an et deux mois est une peine suffisante parce que l'expulsion avait été également décidée (avec la possibilité de retourner en Suède en 2030). En raison de l'expulsion, Abed a bénéficié d’une réduction de quatre mois sur la peine d’emprisonnement.

La Cour d'appel stoppe l'expulsion

Le 12 novembre, la Cour d'appel de Svea a annoncé qu'elle souscrivait à l'appréciation du tribunal de district concernant le viol d'enfant. Cependant, la peine est modifiée et l'expulsion est annulée. La Cour d'appel estime qu'il n'est probablement pas possible de l'expulser vers la Syrie. (...)

Compte tenu de la situation personnelle de l’homme et de la situation en Syrie, selon la Cour d’appel, il n’est pas possible de se prononcer sur l’expulsion. Il est « supposé » qu’il y aura des obstacles à l'exécution de l'expulsion lorsque celle-ci deviendra pertinente.

La Cour d'appel a fixé la peine d'emprisonnement à un an et demi, qui après déduction selon la règle des deux tiers, est réduite à un an.

(Traduction libre Christian Hofer

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