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Résistances et Libertés
4 mars 2021

Islamisation : Les trois étapes de l’entrisme islamique

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Adel Paul Boulad est coach de dirigeants. Son livre sur l’entrisme islamique en entreprise, c’est l’entrisme islamique à l’échelle d’un pays.

« Signe des temps », écrit le journaliste Clément Weill-Raynall dans un tweet, Le tabou de l’entrisme islamique en entreprise* « est préfacé par Jean Kaspar, ancien secrétaire général de la CFDT (pour le coup, on ne prétendra pas que l’ouvrage est un brûlot complotiste de la fachosphère) ».

« Complainte, Contrôle, Contrainte » sont les trois étapes de l’entrisme islamique en entreprise, explique (1) Boulad sur son blog, diversite-performance.com. Nous allons rapidement découvrir que ces trois étapes s’appliquent parfaitement à la société dans son ensemble dès que les Frères musulmans entrent en action.

1 La Complainte
  • « Je prends des crevettes, ici la viande n’est pas halal. »
  •  « Je pose ma demande de congé… c’est pour l’Aïd. »
  • « Commencez sans moi, je reviens tout de suite après la prière. »
  • « Mes parents ne sont pas d’accord, mais c’est mon choix personnel… la semaine prochaine je changerai un peu ma tenue… je viendrai travailler avec un voile. »

« Ces expressions relèvent du prosélytisme anodin, fréquent » explique Boulad. « Il est banal néanmoins intrusif. Il pousse à un début de culpabilité sur ses habitudes alimentaires, rituelles, vestimentaires, etc. »

  • « Dommage, tu n’es pas musulman. »

« Cette expression est typique du prosélytisme flatteur. Cette forme dope la curiosité à propos de l’islam et la culpabilité chez le receveur. »

  • « Salope, rentre t’habiller. »

« Cette expression, et d’autres, représentent un prosélytisme offensif-offensant. Il résulte du rapport de force en présence. Il menace. Il induit à un changement vestimentaire et comportemental. Aussi muet soit-il, le technicien chez SFR ou l’agent de La Poste qui refuse de saluer une femme exerce le même type de prosélytisme. Sans réaction immédiate, la personne abusée et rabaissée perd instantanément son autorité, sa légitimité opérationnelle. »

Boulad ajoute qu’en « affichant une pratique ou obligation islamique, la personne se distingue… déclenche les commentaires, la curiosité, la réprobation (ou l’approbation) » et que « son initiative lui permet de se positionner, et de qualifier les autres ».

Le coach avertit qu’à ce stade « cette personne fait du prosélytisme allant jusqu’au recrutement et à la conversion », et que lorsque le responsable du personnel (cela s’applique évidemment à un quartier, une ville, et jusqu’à l’ensemble de la société) s’en rend compte, il est embarrassé, laisse faire ou provoque une confrontation, qui « ouvre la porte à l’entrisme. » Autrement dit, la partie semble déjà perdue quoi qu’il fasse, parce que le ver est dans le fruit.

2 Le Contrôle
  • « Je ne t’ai pas vu à la mosquée ce vendredi. »
  • « Un bon musulman paie la zakat (aumône) »
  • « Pour la prière, c’est dans la mezzanine au 3e étage ; je t’ai envoyé les horaires validés sur notre région »
  • « Nous n’irons pas au pot s’il n’est pas halal »
  • « Pour la fête en fin de match, c’est ‘SANSPORC’ ou sans nous »
  • « Regroupons-nous à l’atelier, dans les bureaux, au restaurant d’entreprise… »

Boulad :

« Par touches successives, il s’agit de l’emprise du militant sur les autres musulmans. Même les plus libéraux, les plus affranchis des obligations islamiques, ont du mal à résister à cette pression » [JPG : c’est pourquoi le professeur Guy Millière parle de « barrière poreuse » entre les bons et les mauvais musulmans ; les mauvais musulmans étant ceux qui se sentent en parfaite harmonie avec la société civile et respectent toutes les lois républicaines. Ils représentent un risque de rapprochement d’une pratique rigoureuse de l’islam sous la pression de membres de leur famille ou de leurs proches, rapprochement menaçant pour les libertés, la démocratie et la tradition, ce qu’on ne trouve dans aucune autre religion].

Boulad poursuit :

Le harcèlement inter-musulman s’exécute. Le mécanisme… est constitutif de l’Umma (nation islamique) en entreprise. C’est une des tactiques utilisées en entreprise et au-delà [JPG : notez que le mot le plus important de la phrase est « au-delà »]

En entreprise, dans l’entité concernée, il en résulte un groupe étanche de salariés qui se distingue. Il s’agit de l’Umma, la communauté des « croyants ». Les militants de l’islam politique nomment ces derniers « Dar el islam », maison de l’islam, et les autres « Dar el Harb », maison de la guerre, ou « koufar » les mécréants.

C’est le cas dans le secteur dit du « numérique », celui des Telecom, celui du Transport, celui secteur énergie, celui de la sous-traitance, celui des industries y compris celui du Luxe, etc. [JPG : notez que le mot le plus important de la phrase est « etc »]

3 La Contrainte

« Cette troisième phase de l’entrisme entérine le clivage précédemment généré. Elle impose les valeurs islamiques dans les équipes. En conséquence, les organisations, les plannings et les processus opérationnels et le climat social sont sévèrement impactés » explique Boulad.

  • la planification des réunions, des échéances doit respecter le calendrier de l’islam,
  • Les salariées doivent être exclues (là, il n’y a pas de place pour les théories du genre et autres délires gauchistes : un islamiste sait – pour leur malheur – reconnaître une femme d’un homme)
  • La direction de l’entreprise doit renoncer à la promotion des femmes à des postes de direction. [JPG : je n’ai pas trouvé d’études indiquant comment les islamistes votent pour des femmes socialistes non musulmanes. Si vous en avez croisé, merci de me les indiquer]
4 Comment s’en sortir

C’est là, à mon sens, que le vrai problème se pose. La solution de Boulad : « prendre le taureau par les cornes ».

Je connais très peu de personnes prêtes à prendre ce risque pour leur entreprise. Ou prendre ce risque tout court. L’islam est intolérant, suprémaciste, dangereux et violent. Presque tous les actes terroristes d’aujourd’hui en Europe sont commis par des islamistes. Les agressions, représailles, intimidations, punitions sont monnaie courante. Les citoyens – à juste raison – ne sont pas soutenus par leurs gouvernements, qui ont l’accusation d’islamophobie à la bouche et les lois pour réprimer les insoumis. Quant aux médias, ils sont le plus puissant facilitateur de l’avancée de l’islam en occident.

En entreprise, Boulad recommande (2) de :

  1. répondre aux attentes de la majorité des salariés musulmans que ne veulent pas de religion en entreprise,
  2. donner envie aux salariés communautarisés de s’engager dans le projet collectif au lieu de rester dans l’impasse du séparatisme,
  3. donner l’occasion aux militants islamistes de choisir leur destinée, s’aligner au projet de l’entreprise ou quitter la société pour désaccord stratégique.

La première piste implique de connaître, comprendre et avoir les moyens de réponse aux attentes des musulmans. La seconde devrait être la norme, à condition que le « projet collectif » soit assez sexy pour séduire. La société française a-t-elle aujourd’hui un projet collectif sexy ? Quant à parler « d’impasse du séparatisme », il me semble que les bons musulmans ne voient pas cela comme une impasse, mais une ouverture, une solution, et leur parler d’impasse semble parfaitement contre-productif. Quant à la troisième solution, elle n’existe pas. Aucun pays occidental ne peut dire à ses islamistes d’aller vivre dans un pays où ils pourront pratiquer leur religion dans une parfaite harmonie, car leur religion leur impose tout le contraire : convertir la Terre entière à l’islam. Soyons réalistes, ce n’est pas en restant en Algérie ou en Tunisie qu’on parvient à cela.

Ah, mais pardon, j’oubliais presque : l’islamisme, le Grand remplacement, cela n’existe pas, c’est une théorie du complot des fachos. Beurk.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg

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