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Résistances et Libertés
1 février 2021

Pourquoi Joe Biden ne sera pas mon président, par Newt Gingrich

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Par Newt Gingrich, homme politique conservateur et ancien président républicain de la Chambre des représentants entre 1995et 1999 ♦ Quand un homme politique de l’envergure de Newt Gingrich s’exprime avec autant de colère contre les résultats d’une élection, il s’agit d’un indice fort que la polarisation politique et idéologique aux États-Unis entre dans une phase d’une intensité hors-norme. Dans ce texte publié dans les colonnes du Washington Times, Newt Gingrich revient sur tous les éléments qui font qu’il considère Joe Biden comme un président illégitime. Nous avons jugé très important de le traduire et de le partager.
Polémia
La gauche et la droite sur deux planètes différentes

Le refus d’accepter les résultats de l’élection a pour origine un niveau de mécontentement monstrueux jamais vu auparavant.

Un de mes amis, progressiste modéré et intelligent, m’a demandé pourquoi je ne reconnaissais pas la victoire de Joe Biden.
Cet ami arguait que Biden avait obtenu plus de voix, et que historiquement on reconnait vainqueur la personne qui a recueilli le plus de suffrages. Normalement, on reconnait les résultats d’une élection, tout comme on reconnait ceux d’une compétition sportive.
Alors cet ami m’a demandé en quoi l’élection de 2020 était différente.
Ayant passé plus de 4 ans à regarder la gauche résister à Donald Trump et avoir pour unique objectif de dénigrer et dévaloriser l’élection de 2016, il m’a fallu plusieurs jours pour comprendre le fond de ma pensée.

Réflexion faite, je pris conscience que ma colère et mes craintes n’étaient pas uniquement tournées vers les votes. Ma volonté de ne pas concéder et accepter cette élection était le résultat d’un niveau de scandale et d’aliénation en rien comparable à tout ce que j’ai vécu en plus de 60 années d’engagement dans la vie publique.
La nouveauté est que moi-même ainsi que d’autres conservateurs ne nous opposons plus à la gauche dans un monde normal ; mais que nous vivons dans des mondes totalement différents, nous ne vivons pas sur les mêmes planètes.
Et la planète sur laquelle vit la gauche, c’est le monde établi dans lequel ses forces ont été en position dominante durant la plus grande partie de ma vie.
Ma vision du monde est celle de cette rébellion populaire qui pense qu’on est en train de nous détruire, que nos libertés sont en cours d’anéantissement, qu’on attaque nos religions – regardez cette campagne de l’association Human Rights Campain qui vise à retirer l’agrément à toute école religieuse qui n’accepterait pas les théories laïques sur la sexualité – notez aussi que de nombreux gouverneurs démocrates ont laissé ouvertes les salles de jeux tout en fermant les églises à cause de la pandémie du Covid-19. Nous croyons également que d’autres mesures mises en place par des Démocrates en raison du Covid 19 ont enrichi les puissants tout en écrasant des petites entreprises appartenant à des membres des classes moyennes (quelques 160 000 restaurants pourraient fermer).

Les persécutions contre Trump

Dans ce contexte, parlons d’abord d’un passé récent et de la fonction présidentielle.

En 2016, j’ai été partisan d’un candidat outsider, un peu brut de fonderie, de l’école d’Andrew Jackson, pour attaquer et critiquer l’ordre établi. Et lorsque mon candidat a gagné, c’était la faute des Russes .Mais on le sait dorénavant – seulement quatre années plus tard – que l’équipe d’Hillary Clinton avait financé le flagrant mensonge à l’origine de toute cette attaque.

Des agents du FBI ont été par deux fois impliqués dans des actions frauduleuses pour soutenir l’accusation, une fois en évitant la comparution d’une personne qui avait effacé 33 000 courriers électroniques et qui avait aussi fait détruire à coups de marteau des disques durs, et une seconde fois en mentant aux juges de la FISA pour déconsidérer totalement le Général Michael Flynn et espionner Donald Trump, alors candidat, ainsi que son son équipe.

Les médias progressistes au niveau national n’ont cessé d’encourager et de pousser ce processus mensonger. Tout cela avait simplement pour but de nuire au nouveau président et visait à mettre en place une commission spéciale – qui n’a finalement débouché sur rien.

Désormais, on dit aux gens de mon camp qu’il est temps de cesser la résistance et de se mettre à coopérer avec le nouveau président. Mais nous nous souvenons bien que les Démocrates ont tellement voulu coopérer avec M .Trump qu’ils se mirent à évoquer sa destitution avant même sa prise de fonction. Le Washington Post, le jour même de l’inauguration du nouveau président, a fait état de manœuvres, ayant pour origine les Démocrates, et visant la destitution.
En fait, presque 70 élus Démocrates ont boycotté l’inauguration. Une énorme manifestation de gauche fut orchestrée le jour suivant, où Madonna annonça qu’elle rêvait de faire sauter la Maison Blanche, sous des applaudissements nourris. Et ces mêmes personnes veulent que je coopère avec leur nouveau président.

Je me retrouve à adopter la posture de résistance permanente de Nancy Pelosi. Rien de ce que j’ai vu de la part de M.Biden depuis les élections ne me laisse le moindre espoir quant à ce qu’il va faire pour tendre la main aux 74 millions d’Américains qui ont voté pour le Président Trump .
Mais ma réaction quant au nombre de votes n’est pas celle généralement admise dans l’environnement électoral.

Manipulation des élections par la censure

Lorsque Twitter et Facebook censurèrent le quatrième plus vieux journal (fondé par Alexander Hamilton) parce qu’il donnait avec précision des informations qui pourraient nuire aux chances de Joe Biden, où étaient le New York Times et le Washington Post à ce moment- là ?
Il est désormais impossible d’éviter ou de cacher la vérité sur l’affaire Hunter BIden. La famille du vainqueur des primaires Démocrates à l’élection présidentielle a reçu au moins 5 millions de dollars provenant d’un organisme contrôlé par notre plus grand adversaire. Il s’agissait sans conteste d’un pot de vin donné sous condition et la majorité des Américains qui avaient voté pour M.Biden n’en ont jamais entendu parler – ou bien se sont entendus dire avant l’élection qu’il s’agissait d’une désinformation ayant pour origine la Russie.
Une fois qu’ils en entendirent effectivement parler 17% d’entre eux déclarèrent selon un sondage de Media Research Center qu’ils auraient voté autrement

Voilà ce qu’a été cette élection. La censure a bien fait son travail.

Traditionnellement, les journaux et les organes d’information sont au coude à coude lorsque la liberté de la presse est menacée de censure. Qu’a-t-on fait de la formule moralisatrice ‘la démocratie meurt dans l’obscurité’ ?
C’est tragique, le Washington Post fait dorénavant partie de l’obscurité.

Censure des GAFA

Mais ce n’est là qu’un début. Lorsque Twitter censure 4 tweets sur 5 de Rush Limbaugh en une seule journée, mon pays me fait peur.
Lorsque ces géants de l’internet censurent le président des Etats Unis, mon pays me fait peur.
Lorsque je vois que des milliardaires – tel Mark Zuckerbourg – sont capables de mettre 400 millions de dollars pour faire en sorte que des municipalités puissent faire voter au maximum dans les quartiers Démocrates, faisant preuve d’un total mépris à l’encontre des lois sur le financement des campagnes électorales et faisant fi du code bonne gouvernance, mon pays me fait peur.
Lorsque je lis qu’Apple a pour stricte règle de ne jamais agacer la Chine et que je vois l’obséquiosité de la NBA envers Pékin, notre pays me fait peur.

Fraude électorale

Lorsque je vois maintes et maintes fois que les fraudes électorales sont passées sous silence, sans même soulever le moindre semblant d’un quelconque intérêt ou d’une naturelle curiosité journalistique, je sais que quelque chose est gangréné.
Le déroulement de cette élection-là a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase en créant une crise de confiance qui s’accélère et devient encore plus profonde pour des millions d’Américains.
Et en plus du flot constant de soupçons de fraude évidente, il y a des scandales précis – et un seul parmi eux suffirait à faire basculer l’élection toute entière.
Des responsables dans quasiment tous les états décisifs ont transgressé les lois de leur état en expédiant des millions de bulletins de vote et des formulaires d’inscription aux listes électorales. Cela a été clairement établi par l’accusation de l’état du Texas mais rejeté par la Cour Suprême qui a jugé la procédure menée par le Texas et non la réalité des faits. C’était cela l’élection.

De plus, il est clair que quasiment tous les états décisifs ont omis d’une manière déterminante tout contrôle habituel d’authentification des votes par procuration.
Le pourcentage de votes invalidés a été incommensurablement plus bas que lors des scrutins précédents.

Dans l’état de Georgie, ce taux a chuté de 6,5 % en 2016 à 0,2% en 2020.
En Pennsylvanie, il est passé de 1 % en 2016 à 0,003 % en 2020.
Dans le Nevada il est tombé de 1,6 % à 0,75 %.

Il n’y a aucune autre explication plausible que celle de dire qu’ils étaient en train de compter un nombre énorme de bulletins – d’une manière disproportionnée en faveur de Biden – qui normalement n’auraient pas été acceptés. C’était cela l’élection.

Donald Trump et le Covid-19

Les médias de l’élite progressiste ont tous menti sur la programmation dans le temps du vaccin contre le Covid 19, ils ont reproché au Président Trump la pandémie, même si celui-ci a appliqué à la lettre ce que les scientifiques de haut niveau préconisaient.

Lors de nombreux débats, les modérateurs affirmèrent qu’il mentait en déclarant que les États-Unis auraient le vaccin avant le fin de l’année (remarquez que le Vice Président Mike Pence a été vacciné cette semaine).
Si les Américains avaient su que la pandémie était sur le point d’être maitrisée, cela aurait probablement changé la donne dans cette élection.

Menace pour la démocratie

La commission a unanimement empêché la tenue du deuxième débat télévisé à un moment décisif afin de nuire au Président Trump. Si un débat de plus, identique au précédent avait pu se tenir, il aurait probablement été déterminant.
Tout ceci n’est que le début d’une longue liste.
Mais n’importe lequel de ces faits suffit pour convaincre les partisans de Trump que nous avons été volés par une classe dirigeante sans aucune vergogne, qui va probablement devenir plus corrompue et plus agressive encore si elle sort indemne de ces actions indiscutablement frauduleuses.
Cela fait plus de quatre ans que cette classe dirigeante toute entière s’est mobilisée contre le Président des États-Unis comme s’ils étaient un système immunitaire tentant de tuer un virus.

Et maintenant, ils disent que c’est nous qui menaçons la démocratie.

Nous avons plus de 74 millions d’électeurs qui ont soutenu le Président Trump en dépit de tout cela – et en considérant le fiasco de ces élections ce nombre pourrait être, d’une manière déterminante, bien supérieur.

La vérité, c’est que des dizaines de millions d’Américains sont profondément découragés et en colère.

Si M.Biden gouverne à gauche – et il sera certainement forcé de le faire –, ce nombre d’Américains va croitre rapidement et nous gagnerons massivement l’élection de 2022.

Étant donné cette situation, je n’ai aucune envie de légitimer le père d’un fils que les membres du Parti Communiste Chinois se glorifient d’avoir acheté.

Je n’ai aucune envie non plus de prétendre que ce résultat est honnête et légitime.
Il s’agit tout simplement du coup final donné par les médias de l’établissement pour s’emparer du pouvoir en quatre ans.
Il a été perpétré par ceux qui ont violé les lois, privé le pays de toute information et sali ceux d’entre nous qui croient en l’Amérique plutôt qu’en la Chine, en l’histoire plutôt qu’au révisionnisme et croient en l’idéal de la libre expression plutôt qu’en l’abolition de la culture.

J’écris cela en ressentant une réelle tristesse car je suis persuadé que nous allons être confrontés à une sérieuse et âpre lutte en Amérique.
Cette prise du pouvoir invraisemblable et organisée menace pour quatre ans l’étoffe de notre pays ainsi que la liberté de chaque Américain.

Newt Gingrich
29/01/2021

Source : Washington Times, 21 janvier 2021

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