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Résistances et Libertés
13 décembre 2020

Le professeur Jean-Bernard Fourtillan, vu dans «Hold-up», interné en psychiatrie

Jean Bernard Fourtillan

 

Le Professeur Fourtillan n'est pas un criminel ni un délinquant , mais c'est un opposant qui dit des choses qui dérangent le gouvernement Macron , il n'est ni dangereux ni quoi que ce soit , il est victime de l'arbitraire politique , comme du temps de l'union soviètique ,ou on mettait en psycchiatrie pour un oui ou pour un non...

de plus en plus Macron et ce gouvernement s'engage dans la répression et le régime autoritaire ... La France ressemble de plus en plus à une dictature saniteire .

Faite bien attention ils suppriment tout un tas de libertés , ceux sont vos libertés et celles de vos enfants qui disparaissent , réagissez avant qu'il ne soit trop tard...

Si vous voulez soutenir le Professeur vous pouvez appeler l'endroit ou il est enfermé , voici les coordonnées : 


 

 

Coordonnées de l'Hôpital Psychiatrique où est retenu Jean Bernard F Centre hospitalier Le Mas Careiron ( Uzes ) BP 56 30701 UZES Cedex Standard 04 66 62 69 00 puis demander le secteur fermé NASH. direction.careiron@ch-uzes.fr


MERCI A TOUS DE PARTAGER !

 


 

 

 

Le centre hospitalier Le Mas Careiron, à Uzès (Gard), connaît des jours agités. Depuis vendredi, le standard téléphonique est assailli d'appels, tandis que des dizaines d'internautes laissent des avis furieux sur sa page de présentation numérique.

C'est que cette institution psychiatrique abrite depuis la veille un célèbre patient : le professeur Jean-Bernard Fourtillan, notamment vu dans le documentaire complotiste « Hold-up », au cours duquel il accusait l'institut Pasteur d'avoir fabriqué le coronavirus en 2003.

L'information a commencé à circuler vendredi par le biais d'une vidéo très relayée, partagée, entre autres, par la figure des Gilets jaunes Eric Drouet. Dans celle-ci, un homme présenté comme un soutien du pharmacologue indique, « en accord avec ses proches », que ce dernier « a été interné contre son gré en hôpital psychiatrique ».

« Il est bien évidemment hors de question qu'il y demeure plus longtemps sans son consentement […]. Dès ce soir, vous pouvez vous mobiliser, agir en téléphonant à cet hôpital » ou encore « leur écrire », appelle l'homme devant la caméra, dénonçant un « plan diabolique ».

Contactée vendredi pour confirmer l'internement de cette figure du mouvement anti-vaccin, la préfecture du Gard s'est bornée à un bref communiqué. « Les services de l'État sont sollicités ce jour au sujet d'une mesure individuelle d'hospitalisation qui relève d'une prescription médicale, souligne-t-elle. Dans ce cadre, aucune précision ne sera apportée à cette situation individuelle. »

Recherché par la justice

Le procureur de Nîmes, Eric Maurel, a donné davantage d'explications au quotidien Midi Libre. Le septuagénaire était notamment recherché par la justice pour avoir donné des traitements expérimentaux à des personnes souffrant de la maladie d'Alzheimer ou de Parkinson et d'avoir exercé illégalement la profession de médecin ou de pharmacien.

Fin 2019, les autorités de santé avaient en effet annoncé le démantèlement d'un vaste essai clinique « sauvage et illégal », dont il était l'auteur. Plus de 400 patients cobayes avaient reçu des patchs de valentonine, une substance  capable, selon lui, de guérir les maladies neurodégénératives et les insomnies…

Toujours selon le procureur, Jean-Bernard Fourtillan faisait donc l'objet d'un mandat d'amener, délivré par un juge d'instruction parisien. Il aurait été arrêté le lundi 7 décembre avant d'être placé en détention provisoire à la maison d'arrêt de Nîmes.

Unité fermée

Jeudi, un médecin, après examen, a considéré que son état de santé nécessitait un placement dans un établissement psychiatrique. Le préfet du Gard aurait suivi cet avis que n'aurait pas contesté l'intéressé. Sollicité, l'avocat de Jean-Bernard Fourtillan, Me Marc Fribourg, n'était pas disponible vendredi pour confirmer ou infirmer cette version des faits.

D'après l'homme à l'origine de la vidéo virale, le professeur aurait été placé dans l'unité John Forbes Nash. De source médicale, cette division fermée, qui porte le nom d'un célèbre mathématicien et prix Nobel d'économie schizophrène, serait réservée à une quinzaine de patients dangereux.

Seuls des hommes y travailleraient, à l'exception d'une femme psychologue. Et tous toucheraient des primes de risque pour ce travail soumis à de fortes tensions. Un climat que les vives protestations des soutiens du professeur controversé ne devraient pas particulièrement apaiser.

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