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Résistances et Libertés
4 décembre 2020

Viarmes. Chômage partiel : un individu soupçonné d’avoir détourné 436 000 euros

 

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Le dispositif de chômage partiel, largement adopté pendant la crise du Covid-19, aurait donné lieu à de multiples fraudes par les entreprises. (©Illustration/Adobestock)

Il aurait profité de la crise sanitaire pour détourner plusieurs centaines de milliers d’euros. Domicilié à Viarmes (Val-d’Oise), un homme de 35 ans a été mis en examen et écroué soupçonné d’être l’auteur d’une vaste escroquerie financière au préjudice de l’État, selon une information du Parisien.

À l’aide de deux complices également écroués et de sa femme placée sous contrôle judiciaire, ce dernier aurait créé de fausses sociétés pour bénéficier du dispositif du chômage partiel au cours du premier confinement. Il aurait ainsi détourné 436 000 euros.

Faux numéros de siret et employés fictifs

Les enquêteurs de la police judiciaire de Cergy avaient été saisis de l’affaire à la suite d’un signalement de Tracfin, un organisme du ministère de l’Économie et des Finances, chargé de la lutte contre la fraude fiscale, le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Les services signalant des dépôts d’argent suspects sur différents comptes bancaires ramenant tous vers un habitant de Viarmes.

Les investigations des enquêteurs permettent de mettre au jour l’escroquerie de l’individu. Utilisant de faux numéros Siret, il a déclaré aux services de l’État être à la tête de plusieurs entreprises de conseils sollicitant une allocation d’activité partielle pour un ou plusieurs employés dans l’impossibilité de travailler.

250 000 euros saisis 

Pour cela, il avait ouvert des comptes bancaires à l’aide de ses complices et présenté de fausses listes de salariés. L’urgence de la situation afin d’indemniser rapidement les entreprises à l’arrêt a permis de déjouer la vigilance de l’État, poursuit le quotidien.

Si les policiers de la PJ ont réussi à saisir environ 250 000 € au titre des avoirs criminels, une partie du reste de l’argent détourné aurait été transféré à l’étranger. L’enquête se poursuit dans le cadre d’une information judiciaire ouverte par le parquet de Pontoise.

Poursuivi pour exercice illégal de la médecine

Placé en détention provisoire, le trentenaire à la tête de cette escroquerie est bien connu de la justice. Condamné en  2014 pour exercice illégal de la profession d’infirmier, il est actuellement poursuivi pour avoir exercé en tant que médecin psychiatre à l’hôpital d’Evreux (Eure) pendant quatorze mois après avoir  été embauché à l’aide d’un faux diplôme roumain.

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