Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Résistances et Libertés
20 octobre 2020

Pornographie : quatre mises en examen à Paris pour «viol, proxénétisme et traite d’être humain»

site-porno-2f88f9-0@1x

 

L’acteur, réalisateur et producteur surnommé « Pascal OP » est poursuivi dans cette affaire.

Quatre personnes ont été mises en examen samedi à Paris pour « viol, proxénétisme aggravé et traite d'être humain aggravée » et deux d'entre elles ont été incarcérées, dont un producteur réputé dans l'industrie pornographique, selon une source judiciaire. L'acteur, réalisateur et producteur surnommé « Pascal OP » est aussi poursuivi pour « blanchiment de proxénétisme aggravé et blanchiment de fraude fiscale » ainsi que pour « travail dissimulé », a précisé une source proche du dossier.

Ce dernier est réputé pour sa plate-forme de vidéos pornographiques « French Bukkake ». Selon cette même source, cinq victimes potentielles ont été identifiées pour les faits de « viol, proxénétisme aggravé et traite d'être humain aggravé ». Les quatre suspects avaient été interpellés mardi et placés en garde à vue dans les locaux de la section de recherches de la gendarmerie de Paris, chargée de l'enquête, a précisé la source judiciaire.

Nouvelle affaire dans l'industrie pornographique

Deux d'entre eux ont aussi été mis en examen pour « diffusion de l'enregistrement d'images relatives à la commission d'une atteinte volontaire à l'intégrité de la personne », selon la source judiciaire. A l'issue des gardes à vue, deux individus, dont Pascal OP, ont été placés en détention provisoire et les deux autres sous contrôle judiciaire.

Une cinquième personne, arrêtée mardi aussi, ne fait pas l'objet de poursuites, a-t-elle précisé. Cette nouvelle affaire qui concerne l'industrie pornographique est distincte de l'enquête pour « viols » et « proxénétisme » qui vise depuis le 10 juillet la production des vidéos du site Jacquie et Michel, incarnation en France du milieu porno amateur.

Dans ce dossier, trois associations féministes - Osez le féminisme, les Effronté-es et le mouvement du Nid - avaient effectué un signalement à la justice en février après la diffusion d'une vidéo par le site Konbini. Dans ce document intitulé « Les coulisses sordides du porno amateur », deux femmes témoignaient de pratiques sexuelles imposées contre leur volonté au cours de tournages.

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Archives
Publicité