Quand il part en intervention avec son taser et sa matraque, David, policier municipal depuis plusieurs années à Grenoble, sait qu'il n'a pas les moyens pour ses missions.
“L’arme de poing, il ne veut pas en entendre parler. Il y a des individus qui se baladent avec des couteaux ou avec une arme à feu et dans ce cas-là, on se retrouve coincé. Les policiers municipaux se sentent dénigrés”, assure-t-il.
Après son élection en 2014, Eric Piolle avait annulé la commande des armes à feu.
Et aujourd'hui Julie, policière municipale elle aussi, a l'impression de ne plus faire son métier correctement. “On nous demande simplement de fermer les yeux. La politique de la ville, c’est la verbalisation de véhicules et pas du tout d’aller dans les quartiers s’occuper des problèmes de délinquance”, précise-t-elle.
À Grenoble, les 93 policiers municipaux sont assistés de 90 caméras de vidéo-protection, Un tiers d'entre elles seraient hors-service.
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Note : Cette ville est évidemment dirigée par un maire de gauche.
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