Recrutement et « exportation » massive de femmes enceintes d’Afrique en Allemagne pour faire passer à la caisse les contribuable

Brême - Des employés de l’office de placement sont tombés sur une possible fraude impliquant de fausses paternités. Mais la direction ne veut pas le savoir.

Lors du traitement des demandes, des employés ont remarqué qu’un nombre étonnamment élevé d’Africaines s’inscrivent auprès de l’administration en fournissant des données personnelles semblables. Toutes sont enceintes et elles désignent un père après un laps de temps relativement court.

Un employé de l’office de placement a déclaré au BILD : « Parmi ces pères, il y a des sans-abri, des retraités, des Noirs ayant la nationalité allemande ou un permis de séjour illimité. » Ils sont alors reconnus comme pères légaux. Un test de paternité n’est pas demandé.

Ils n’ont pas à payer de pension alimentaire étant donné leur faible revenu. En revanche, les femmes reçoivent une aide immédiate de l’État et leurs enfants à naître obtiennent la nationalité allemande.

Les documents confidentiels dont dispose le BILD attestent que des transferts de plus de 3500 euros ont lieu si les femmes  sont déjà enceintes en arrivant d’Afrique. À cela s’ajoutent les primes d’assurance-maladie pour les mères célibataires et leurs enfants.

Selon les informations du BILD, il y a actuellement 461 mères célibataires du Ghana et 375 du Nigeria.

Le soupçon, c’est que des passeurs utilisent ce stratagème pour empocher frauduleusement des millions d’euros. On pense qu’ils font venir les femmes enceintes d’Afrique à Brême via l’Italie. En route pour l’Allemagne, puis en Allemagne même, ils les menacent de les prostituer pour payer le prix du voyage.

Contacté par le BILD au sujet des observations des employés de l’administration, le directeur de l’office de placement, Thorsten Spinn, minimise l’affaire : « L’office de placement de Brême agit avec sensibilité et attention lorsqu’il y a des dénonciations ou des incohérences reconnaissables concernant d’éventuels pères fictifs et il a enquêté sur d’apparentes anomalies dans le passé. Nous n’avons pas pu détecter des caractéristiques particulières ni des tentatives de fraude systématiques. »

Le BILD maintient ses affirmations.

Source : Bremen: Betrug mit falschen Vaterschaften?
Traduction libre Cenator